Amicale des Anciens de Louvain

D’Letzebuerger zu Léiwen

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La reprise des activités après la première guerre mondiale

lundi 20 juin 2016, par netline

L’université de Louvain a été particulièrement éprouvé par la première guerre mondiale. Dès 1914, les troupes allemandes ont envahi la Belgique et occupé la ville de Louvain. L’Université catholique de louvain, solidaire avec les trois autres universités, a alors fermé ses portes. Ce n’est que le 21 janvier 1919, que l’université a pu rouvrir ses portes.

Nous ignorons malheureusement à peu près tout de la reconstitution du Cercle après la première guerre mondiale. Toujours est-il, que le folklore estudiantin n’a pas tardé à se réinstaller au sein de la communauté luxembourgeoise de Louvain.

La tradition des Kneipen a du être rapidement reprise, mais le folklore estudiantin propre au Cercle d’avant-guerre a mis quelques années à renaître. Ainsi en 1923-1924, les étudiants luxembourgeois n’avaient pas encore de couvre-chef propre à eux. Dans les années suivantes, on utilisait pendant une courte durée la calotte, pour finalement choisir la flatte comme couvre-chef.

Certaines traditions ont été récupérées d’autres associations luxembourgeois. C’est ainsi que Alphonse Huss réintroduisait la tradition de la Béierzeitung vers 1923. Il connaissait cette tradition à travers le Akademiker Verein (A.V.), qui organisait régulièrement des Kneipen au Luxembourg. Sans doute le président d’honneur Eugène Koltz, surnommé « Papa Koltz », avait-il aussi contribué à garder la mémoire au Cercle et à aider à reconstruire les Lëtzebuerger zu Leiwen.

Un des personnages marquants du Cercle au début des années 20 était Nicolas Mousel. Il réintroduisait notamment la tradition des Beiernimm. Selon les dires de certains, on se fiait alors lors des Kneipen strictement aux règles du Commang. Sous l’impulsion de Emile Hencks, étudiant de 1925 à 1928 à Louvain, de nombreuses traditions ont revu le jour. Le port d’un Couleursbändchen au couleurs nationales par les Burschen, et d’une bande bleu-blanc par le Fiis, la réintroduction des Béiernimm n’étaient que quelques unes des traditions reprises par Emile Hencks. Il lançait aussi le port du Cerevis, qui ne s’utilisait toutefois que pour les Kneipen, ou encore le Fuusseschwanz, qui décorait le Cerevis du Fuussemajoer.

Toujours est-il, que dès la moitié des années 20, le Cercle était solidement remis sur les rails et avait repris le blason qui le décorait à l’aube de la première guerre mondiale.